Le télétravail, qu’est-ce que la nouvelle loi inclut?Est-il suffisamment réglementé?

[13 octobre 2020]

L’adoption du décret-loi royal no 28/2020 sur le travail à distance (télétravail) élargit son cadre réglementaire, dont la règle de base actuelle figure à l’article 13 du Statut des travailleurs.

La situation de crise sanitaire a renforcé le télétravail en tant que mécanisme efficace pour assurer le maintien de l’activité et la prévention de la contagion. À cet égard, la tendance n’a cessé d’augmenter, et on peut voir dans les chiffres que plus de 30 % des travailleurs se trouvent dans une situation de télétravail et ont même été établis comme une forme de travail préférentiel.

Ce faisant, la nouvelle norme vise à configurer, comme il est indiqué dans son exposé des motifs, «de fournir une réglementation suffisante, transversale et intégrée» et en tenant compte des «avantages, droits, principes de leur caractère volontaire et réversible».

Ses principaux aspects peuvent donc être résumés comme suit:

  • Elle définit la notion de télétravail et de travail à distance et fixe le pourcentage d’heures de travail à considérer comme du travail à distance, avec au moins 30 % de la journée de travail dans cette modalité, dans la période de référence de 3 mois ou le pourcentage équivalent, selon la durée du contrat.
  • Égalité de traitement et non-discrimination des travailleurs à distance.
  • Limitations à l’application du télétravail ou du travail à distance:Les travailleurs âgés de moins de 18 ans, en vertu d’un contrat de stage et pour la formation et l’apprentissage, qui étaient auparavant exclus, pourront désormais télétravailler si au moins 50 % de la journée de travail est présente.
  • Elle sera volontaire et l’entreprise et le travailleur sont tenus de conclure un accord écrit dont le contenu minimal est fixé dans la norme elle-même.
  • L’entreprise paiera les coûts liés au télétravail, mais ne détermine pas les coûts à couvrir par l’entreprise ni le montant de ces coûts.
  • Elle comprend des droits tels que: Horaires flexibles, registre du temps adéquat, protection en termes de sécurité et de santé sur le lieu de travail, protection de la vie privée et des données, droit à la déconnexion numérique, droits collectifs.

Enfin, l’introduction en tant qu’infraction grave est l’absence d’officialisation du contrat de travail par écrit ou de non formalisation du contrat de travail à distance aux termes de la règle, dont la sanction variera en fonction de sa gravité entre 626 et 6 EUR.

A PEREZ DOMINGO-LCS Valencia, nous sommes à votre disposition pour participer à toute consultation sur cette question.